GO LE GBAGBO

Sans préjuger de l’avenir, les armes se sont tues enfin en Côte d’Ivoire. Revient
toujours hélas la même question : « Comment le pouvoir autocratique peut-il aveugler des dirigeants au point qu’ils se pensent « aimés » de la majorité de leur peuple, à force de ne vivre qu’au milieu des plus zélés de leurs partisans ? »
À méditer… ici ou là.

Afrique sans pareill’
Ton fric au soleil
Y a des dictateurs
Des perdants tueurs
Qui tuent des enfants
Pour passer le temps
Coup’ coup’ ta gueul’ comme des bambous
Des bananes en chantant cet air là
Un deux trois

Go le Gbagbo
Ouah Ouattara
T’as eu le soutien de Sarko
En 2012 ne l’oublie pas
Go le Gbagbo
Ouah ouah ouah Ouattara
Merci qui ? Merci Sarkozy
Toi, Gbagbo, t’es vraiment pas beau
Go le Gbagbo
Ouah Ouattara

Gbagbo est en cage
Le peuple s’engage
Sur la voie maint’nant
Du grand changement
On va s’amuser
On va s’éclater
Les Zokora, les Drogba
Les Eboué, les Koné
Se mettent à chanter
Cinq six sept :

Go le Gbagbo
Ouah Ouattara
T’as eu le soutien de Sarko
En 2012 ne l’oublie pas
Go le Gbagbo
Ouah ouah ouah Ouattara
Merci qui ? Merci Sarkozy
Toi, Gbagbo, t’es vraiment pas beau
Go le Gbagbo
Ouah Ouattara

Si tu pass’s là-bas
Va voir Ouattara
Lui dire bonjour
Toucher ton mandat
Il paiera comptant
Avec nos pépettes
Comme Gbagbo, tous nos sous
Ils finiront chez vous
Ou chez l’oncle Picsou
Tous en chœur :

Go le Gbagbo
Ouah Ouattara
T’as eu le soutien de Sarko
En 2012 ne l’oublie pas
Go le Gbagbo
Ouah ouah ouah Ouattara
Merci qui ? Merci Sarkozy
Toi, Gbagbo, t’es vraiment pas beau
Go le Gbagbo
Ouah Ouattara

Go le Gbagbo
Ouah Ouattara
Go le Gbagbo
Ouah Ouattara

Chanson : « Go le Gbagbo » SACEM ©2011
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : « Chaud K K O » (1985)
Paroles et musique : Vivien Vallay, Patrick Bousquet, P. Carrel

LES AVENTURES DE HICHAM OUACHIN

http://www.rue89.com/2011/04/12/a-angers-si-tes-pas-sage-cest-la-police-qui-viendra-te-chercher-199503

Il y a deux ans, c’était à Floirac ; c’est aujourd’hui à Angers, ou ailleurs… la police
n’arrête pas les Arabes à moitié, comme Charles Partel…

Le 19 mai 2009
Dans la banlieue où il grandit
En récitant la table de neuf
Hicham Ouachin rentre chez lui
Monté sur sa vieille bicyclette
Toute pourrie…
Ca y’est j’ai par quelques paroles
Créé l’ climat de ma chanson
Ca sent le beur, donc ça sent l’vol
J’aime pas c’t’ambiance et vous ? ah bon…
Voici l’histoire proprement dite
Voici l’intrigue de ce bouzin
Hicham Ouachin ne roule pas vite
Il doit aller prendre son frangin
A la maternelle toute proche
Comme un grand …
Lorsque soudain survient le drame
Juste à la sortie de l’école
Il y a six policiers en armes
Hicham Ouachin, t’as pas de bol !

T’aurais pas dû Hicham Ouachin
Aller ce jour-là à l’école
T’aurais dû dire : « J’ai une angine
Ou la rougeole »

On le fait descendre du vélo
On le fait s’asseoir à l’arrière
De l’une de ces deux belles autos
Les flics guettent encore la sortie
Y a le cousin qui sort de même
Et il est pris
Pendant ce temps-là, bordel de dieu
Y a le petit frère qui attend
A la maternelle du lieu
Les maîtresses sont embêtées:
Elles préviennent alors la mère
Qui vient le chercher, affolée
Là elle apprend que le grand frère
Par les flics s’est fait embarquer
Elle se pointe au commissariat
Pour s’renseigner
Cela dure pendant deux heures
Hicham Ouachin est ressorti
Mais il ne plus veut rien savoir
De l’école, maint’nant il a peur

T’aurais pas dû Hicham Ouachin
Aller ce jour-là à l’école
T’aurais dû dire : « J’ai une angine
Ou la rougeole »

Ainsi il a fallu deux heures
Passées dans ce commissariat
Pour deux gamins crevant de peur
En leur tenant des propos rudes
N’appliquant pas la procédure
Comme d’habitude …
Car il faut savoir que la loi
Faite par des mecs biens encadre
Ce genre d’intervention-là
Le problème dans ces histoires
C’est que maintenant, même les honnêtes
Détournent la tête pour ne pas voir
Comme à l’Est, les polices secrètes
Mais c’est encore une autre histoire
Désormais y’s’passe plus rien
Du moins il me semble…

Il reprit donc sa bicyclette
Pour enfin goûter, le gamin
Hicham Ouachin , si t’es pas bête
Ecoute mon conseil enfin
S’ils reviennent, Hicham Ouachin
Reste dans l’école, tu s’ras bien
C’est la morale de ma chanson
Moi j’la trouve chouette
Pas vous ? ah bon…

Chanson : « Les aventures de Hicham Ouachin » SACEM ©2009
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale :  » Les aventures de Gérard Lambert  » (1980)
Paroles et musique : Renaud Séchan
Création et réalisation : Jean-Marie Quesnel/Camille Gomès, chansonniers

UNE VAGUELETTE BLEU MARINE

Le soir des résultats des Élections Régionales, le Front National a parlé d’une « vague bleu marine ». N’exagérons pas : il ne s’agissait en fait que d’une
vaguelette . Si le prénom a changé, le programme Le Pen reste quasiment le même. Et la tentative de l’UMP de glaner les voix des électeurs du FN n’a pas fonctionné. Ce ne fut pas un tsunami vers la droite classique mais un petit clapotis de mécontents qui se tournait pour un instant vers le FN.

Quand j’entends le FN
Et que j’lis son programme
Je mets tout dans la benne
Ce jusqu’au dernier gramme
La retraite du boss
N’est qu’affaire de façade
Sans vouloir être rosse
Je dis : « Quelle marrade ! »
Et je dis non, non, non, non, non
Oui je dis non, non, non, non, non, non, non, non, non

Tout ça n’vaut pas
Un’ vagu’lette bleu marine
Tout ça n’vaut pas
Que l’on vote pour Le Pen (ça gêne oh je vous en prie)
Tout ça n’vaut pas
Que la haine vous anime
Tout ça n’vaut pas de voter comme un crétin sans tête

J’ai vécu tout’s les crises qu’on peut imaginer
De celles qu’on déguise mais que l’on paie après
J’ai connu Raymond Barre, le chouchou de Giscard
J’ai connu Sarkozy, quand il aidait Chichi
Et je dis non, non, non, non, non
Oui je dis non, non, non, non, non, non, non, non, non

Tout ça n’vaut pas
Un’vagu’lette bleu marine
Tout ça n’vaut pas
Que l’on vote pour Le Pen (Sarko ! Là, t’es ridicule))
Tout ça n’vaut pas
Que la haine vous anime
Tout ça n’vaut pas de voter comme un crétin sans tête

Chanson : « Une vaguelette bleu marine » SACEM ©2011
Paroles : Camille
Chant : Jean-Marie

Chanson originale : « Un clair de lune à Maubeuge » (1962)
Paroles et musique : Pierre Perrin / Claude Blondy

LES QUATRE ANS

EN IMMERSION EN… SARKOZIE

Il y a plusieurs dizaines d’années déjà (que c’est long…), une majorité d’électeurs élisait Nicolas Sarkozy, lui signant ainsi à l’insu de leur plein gré pour beaucoup un chèque en blanc permanent…
À un an de la prochaine élection présidentielle, il est donc temps de se poser la question : « Souhaitons-nous majoritairement encore vivre (ou survivre) en Sarkozie ? »

Même sans m’avoir élu pour ça
Vous vivez tous en Sarkozie
À entendre je ne sais quoi,
À supporter je ne sais qui.

Depuis, quatre années ont passé.
Et j’ai façonné de mes mains
Le destin de tous les Français
Et de la France de demain

Si t’es venu de l’Algérie
Moi, je me fous pas mal de toi
Et si t’es venu du Mali
Mon gars, faut pas compter sur moi

Dans les quatre ans qui sont passés
Je n’ai soigné que mes copains
De l’amicale du Fouquet’s
J’ n’ai pas été élu pour rien.

Même sans m’avoir élu pour ça
Vous vivez tous en Sarkozie
À entendre je ne sais quoi,
À supporter je ne sais qui

Chanson : « Les quatre ans » SACEM ©2011
Paroles : Camille
Chant : Jean-Marie

Chanson originale : « Les Ricains » (1967)
Paroles : Michel Sardou
Musique : Guy Magenta

LA VOIX D’CARLA

Tel Athalie (la Baaliste, pas Jacques), j’ai fait un songe qui ne m’a pas inquiété, rêve bizarre autant qu’étrange, sans pénétration aucune, la vieille, c’est le printemps des vers laineux…
Carla Bruni, dans un grand théâtre parisien à l’acoustique remarquable, donnait un concert de charité pour des aveugles. Ne  pouvant résister, je resquillai avec quelques borgnes, mes lunettes fumées et un manche à balai d’un blanc immaculé acheté tout près de la Conception faisant illusion.
Je m’assis (balèse, oh !) et voici ce que je fus un des seuls à entendre ET à voir…
Chuuuuuut, ça commence…

Les aveugles étaient concentrés
L’assistance voulait écouter
C’était le concert de l’année
Soudain une mouche a éternué

C’n’est pas la Carla de Nicolas
Qui vous électrise
C’n’est pas la Carla de Nicolas
Qui a fait c’bruit-là
Non Bruni n’est pas encore là
La scène est bien vide
Reprenons le silence, là
Que la mouche gâcha.

Puis un bruit étrange et fluet
Fut entendu par les plus doués
L’assistance se mit à vibrer
Un borgne myope a déclaré

C’n’est pas la Carla de Nicolas
Qui vous électrise
C’n’est pas la Carla de Nicolas
Qui a fait c’bruit-là
Non Bruni n’est pas encore là
La scène est bien vide
Reprenons le silence, là
Que la mouche gâcha.

Alors l’assistance s’assoupit
En attendant en vain Bruni
C’est alors qu’une petite voix dit
Que le concert était fini

C’était la Carla de Nicolas
Qui piquait sa crise
C’était la Carla de Nicolas
Qui faisait c’bruit-là
Car la Bruni était bien là
De bravos avide
Consternée, ne comprenant pas
Qu’on n’l’applaudisse pas

Une voix dit : « Bravo, Carlita
C’que tu fus exquise ! »
Car Sarkozy était bien là
Juste à côté… juste à côté… juste à côté de Carla.

Chanson : « La voix de Carla » SACEM ©2009
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : « La queue du chat » (1948)
Paroles et musique : Robert Marcy

SE REPRÉSENTANT EN DÉCONFITURE

SARKOZY MARABOUTÉ HORS DE FRANCE

Yann Barthès et « le petit journal » nous le rappellent souvent, Nicolas Sarkozy trouve constamment de nouveaux remèdes à la crise au gré de sa fantaisie et des nouveaux interlocuteurs de sa campagne de réélection commencée en… 2007, aux frais du contribuable. Notre président n’a vraiment pas de chance : aucune ne marche…
Ah mais oui ! Bon sang, mais c’est bien sûr ! La poupée vaudou a encore frappé ! Il est vrai que l’enquête lancée sur les éventuels coupables de ces pratiques débouche sur quasiment 80 % des Français : il vaudrait donc mieux changer de président que de transformer la France en une gigantesque Bastille, trop dure à faire avaler…
Au revoir, au revoir, président…

J’ai chaqu’ fois la réponse à la crise
Mais y a quelque chose qui me défrise
Y a un chat noir qui me port’ la c’rise
Je n’arrive pas à savoir par qui je suis marabouté
Mes idées sont toujours très brillantes
Issues de ma pensée éminente
Tous mes proches les disent excellentes
Je les ai toujours à la vitesse de l’éclair mais j’ suis planté

Est-ce Fillon qui porte la guigne
Ou bien Guéant qu’a l’air copain avec Marine
Ou bien LeMaire avec Juppé, les intellos d’mes fesses
Ou Morano, Mercier ou Valérie Pécresse
Je ne peux plus les sentir car

J’ai chaqu’ fois la réponse à la crise
Mais y a quelque chose qui me défrise
Y a quelqu’un qui me port’ la c’rise
Je n’arrive pas à trouver par qui je suis marabouté
J’ai de gros soupçons sur Roselyne
Pourquoi pas Besson, je m’imagine
Qu’il me trahirait bien pour Marine
Comment donc savoir lequel de ces pauv’ cons m’a marabouté

Est-ce Fillon qui porte la guigne
Ou bien Guéant qu’a l’air copain avec Marine
Ou bien Le Maire avec Juppé, les intellos d’mes fesses
Ou Morano, Mercier ou Valérie Pécresse
Je ne peux plus les sentir car

J’ai chaqu’ fois la réponse à la crise
Mais chaqu’ fois en fait, j’fais qu’ des bêtises
Normal que Yann Barthès en médise
J’ai tout essayé, et le contraire, mais rien à faire pour marcher
On a tant vendu dans notre France
D’mes poupées vaudou que ça relance
Un peu l’économie, les finances
Parce que les aiguilles ça coûte bonbon et je suis marabouté

Par les policiers, les fonctionnaires
Tous les agriculteurs, toutes les infirmières
Tous les docteurs, les pharmaciens et même ma mère
Les maçons, les plombiers et les acupuncteurs
Trop mal au cul j’en peux plus

Et tous mes remèdes à la crise
On dirait que tous ceux que ça vise
Se piquent d’appliquer ma devise
Ils travaillent plus sur la poupée pour mieux me marabouter

Le front de gauche et les socialistes,
Besancenot, les écolos, les communistes
François Bayrou, les radicaux et les centristes
Les députés godillots qui en ont ras l’ képi
Je n’peux pas tous les citer

J’avais tout’s les réponses à la crise
Mais y a quelqu’un qui m’port’ la cerise

Chanson : « Se représentant en déconfiture » SACEM ©2011
Paroles : Camille
Chant : Jean-Marie

Chanson originale : « Le représentant en confitures » (1971)
Paroles et musique : Pierre Perret

LES RÉGIMES

UN HOLLANDE ALLÉGÉ POUR SÉDUIRE LES DAMES

Les femmes étant majoritaires, séduire l’électorat du beau sexe est une priorité
pour tous les candidats (excepté sans doute au FN où les épouses suivent souvent leur beauf, comme François Missoffe, ministre du général de Gaulle, les y incitait déjà en 1961 par un prémonitoire « Suivez le bœuf ! »).
François Hollande y Glésias a donc mis tous les atouts de son côté en perdant kilos et années, devenant ainsi paradoxalement un candidat de poids.

Sur le mur y avait mon régime
Sur le mur y avait mon régime
Bien détaillé sur du papier bleu
Bien détaillé sur du papier
Et dans ma bien triste cuisine
Et dans ma bien triste cuisine
Des calories, on en comptait peu
Des calories, on s’en privait

J’ai faim toujours, mais candidat
Ça se mérite, et ça viendra.

Je ne vais plus à la cantine
Je ne vais plus à la cantine
Plus droit à ces gratins au four, non
Plus droit à ces gratins trop lourds
Alors je mâche lentement
De la salade et du merlan
Ou une orange et du boulgour, mais
Juste un peu sinon ça me bourre

J’ai faim toujours, mais candidat
Ça se mérite, et ça viendra.

Je me suis mis à la cuisine,
Je me suis mis à la cuisine,
Les tomates-cerise en quartiers, pouah
C’est dur de les épépiner
Jamais tant contemplé Jésus
Dans la charcut’rie de ma rue
Les côtes de porc, le filet, moi
Eux qui font rien qu’à me tenter

J’ai faim toujours, mais candidat
Ça se mérite, et ça viendra.

Pourtant quand je vois ce régime
Pourtant quand je vois ce régime
J’ai envie de tout arrêter, moi,
J’ai envie de tout arrêter
Paraît que DSK frétille
Il fait partie de ma famille,
Mais comm’ les rondeurs lui vont si bien,
Il s’empiffre alors que j’ai faim

C’est pas une vie d’être candidat
J’ai pas la haine, mais ça viendra.

Chanson : « Les régimes » SACEM ©2011
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : « Les Glycines » (1973)
Paroles : Serge Lama
Musique : Yves Gilbert

NICKY FIASCO

DU RIFIFI DANS LE GANG SARKOZY

Entre Nicky Fiasco et Francky Tchouffa, la communauté de pur intérêt (électoral) semble réduite aux aguets. Au taquet, même, depuis que Copé sème la zizanie en Sarkozie (poil aux Eyzies !).
Cap’tain Fiasco a choisi son cap : barre à droite, toute !
Mais l’UMP est-il prêt pour Guyana ou Waco ? J’en doute…(poil à La Redoute)

Vous avez lu l’histoire
De Ben Ali
Comment il vécut
Comment il est mort
Ça vous a plu hein
Vous en d’mandez encore
Et bien
Ecoutez l’histoire
De Fiasco et Tchouffa

Alors voilà
Fiasco a un grand ami
Il est grand et son prénom
C’est Francky
A eux deux ils forment
Le gang Sarko
Leurs noms
Francky Tchouffa, Nicky Fiasco

Nicky Fiasco

Francky Tchouffa

Moi lorsque j’ai connu Nicky
Autrefois
C’était un gars d’Pasqua
Je te dis pas
Il faut croire
Que c’est bien l’UMP
Qui m’a définitivement sublimé

Nicky Fiasco

Francky Tchouffa

Qu’est-c’ qu’on a pas écrit
C’est pas moral
On prétend que nous servons
Le capital
C’est pas drôl’
Mais on est bien obligé
De fair’ tair’
Ceux qui se mettent à gueuler

Nicky Fiasco

Francky Tchouffa

Chaqu’fois qu’un’ Bettencourt
Est imposée
Qu’un très riche ou qu’un’ banque
Perd d’la monnaie

On est actifs
Y aura toujours l’Etat
Et les potes Nicky Fiasco
Francky Tchouffa

Nicky Fiasco

Francky Tchouffa

Maint’nant chaqu’fois
Qu’on essaie de changer
Notre image de marque
Avant l’été
Dans les trois jours
On a beau remanier
Ça ne marche pas
Les cons pas si niais

Nicky Fiasco

Francky Tchouffa

Un de ces quatr’
Nous tomberons ensemble
Moi j’m’en fous
C’est pour Nicky que je tremble
Quelle importanc’
Pour des rigolos
Moi Francky
Il fallait un’ fin au gang Sarko

Nicky Fiasco

Francky Tchouffa

D’tout’facon
Ils n’pouvaient plus s’en sortir
La seule solution
C’était partir
Mais aucun n’les suivit
Les chameaux
Quand sont morts
Francky et Nicky Fiasco

Nicky Fiasco

Francky Tchouffa

Chanson : « Nicky Fiasco »  SACEM ©2011

Paroles : Camille (sur une idée d’Yvan G. et Martine C., que j’aime
tant, sans pouvoir les dissocier dans mon cœur)

Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : « Bonnie and Clyde » (1968)

Paroles et musique : Serge Gainsbourg

HOLLANDMAN

FLANBY S’EN VA-T-EN GUERRE…

Après les dames, Hollande y va ! Ne manquent que Gouda et l’ami Molette sur le plateau, évitons d’en faire un fromage…
Au cas très improbable où DSK n’irait pas, une doublure est nécessaire, et il la faut crédible. Au delà de ses ambitions personnelles, François II marque son territoire et fait parler de lui, d’autant qu’il a de façon évidente « le profil », allégé par un
changement de régime souhaité de tous les Français. Il se positionne donc comme « le meilleur » de son camp, après DSK si l’avenir le pousse à une allégeance normalement récompensée.
Contrairement à la droite, la gauche ne manque pas de ministrables de qualité, apparemment compétents dans le domaine pouvant leur être confié, et Hollande se place parmi les premiers ministrables possibles.

Ah dites-moi pourquoi
On me reprocherait
De perdre des kilos
Je m’appelle François
Je suis bien décidé
À gagner le gros lot
Pour ma prime élection
Hollande après Royal
Mes enfants, mes neveux
Trouveraient ça normal

Dites pourquoi
J’ne plairais pas aux femmes
Comme Strauss-Kahn

Ah dites-moi pourquoi
On me reprocherait
De perdre des kilos
Car si ce n’est pas moi
Qui du PS irait
Pour dézinguer Sarko
Je fais ce que je veux
Tant pis pour DSK
Et pour Martine Aubry
Si le meilleur, c’est moi

Dites pourquoi
J’ne plairais pas aux femmes
Comme Strauss-Kahn

Dites-moi oh dites-moi pourquoi
Je ne serais pas beau
Oui pourquoi depuis qu’j’ai décollé
Je suis bien dans ma peau
Certains disent partout
Que j’arriv’rais derrière
Que tout’s les femmes veulent
La place d’Anne Sinclair

Dites pourquoi
J’ne plairais pas aux femmes
Comme Strauss-Kahn

Dites pourquoi
On me reprocherait
De perdre des kilos
J’ai tant perdu de poids
Qu’on croit que j’ai truqué
Les photos des journaux
Une de Weight watchers©
En voyant mon profil
M’a trouvé « trop canon »
J’ai dit « Prenez la file »

Dites pourquoi
J’ne plairais pas aux femmes
Comme Strauss-Kahn

Dites-moi oh dites-moi pourquoi
Je ne serais pas beau
Moi François depuis qu’j’ai décollé
Je suis bien dans ma peau
On m’a mêm’ proposé
De jouer dans un porno
Avec Carla, Marine
Bernadette et Ségo

Dites pourquoi
J’ne plairais pas aux femmes
Comme Strauss-Kahn

Chanson : « Hollandman » SACEM ©2011
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : « Superman » (1971)
Paroles : Serge Lama
Musique : Raymond Douglas Davies
(titre original: « Aperman »)

LA CAPOTE AUX OISEAUX

Sidaction naquit en 1994. Beaucoup d’avancées depuis, certes mais encore bien trop de nouveaux porteurs chaque année, par méconnaissance ou
inconscience.
Enfonçons donc le clou une nouvelle fois : couvrez-vous ! (en évitant d’enfoncer le clou dans le préservatif, évidemment) Quant au préservatif lui-même, laissez-donc le pape le mettre à l’index : vous en savez plus que lui sur ces choses… enfin… normalement…

Faut mettre une capote à ton oiseau
N’écoute pas le vilain pas beau
Le monsieur qui est tout en blanc
Aux propos bien inconscients
Qui t’ préfère au ciel plutôt que bien vivant

Une jolie greluche
Dans son beau jean tout blanc
Un joli corsage
Et tout c’ qu’il faut dedans
Et ton petit piaf triste de vivre en prison
Qui a envie d’sortir du caleçon
Elle a de beaux yeux
Qui soudain piquent un fard
Manifestement elle a r’péré l’cigare
Qui déforme ta poche,
Vous qui avez envie
Faites un truc qui vous r’tiendra en vie

Faut mettre une capote à ton oiseau
N’écoute pas le vilain pas beau
Le monsieur qui est tout en blanc
Aux propos bien inconscients
Qui t’ préfère au ciel plutôt que bien vivant

Si des abruti(e)s te disent qu’ c’ n’est pas la peine
Que c’est bien mieux sans ou que parfois ça gêne
Attends pour « bien faire » quelques jours de plus
Tu ne joues pas à la roulette russe
L’amour, c’est la vie
L’amour n’est pas la mort
L’amour est amour
Sans regret ni remords
La bestiole vous guette, faut vous protéger
Ça serait con de se faire baiser

Faut mettre une capote à ton oiseau
N’écoute pas le vilain pas beau
Le monsieur qui est tout en blanc
Aux propos bien inconscients
Qui t’ préfère au ciel plutôt que bien vivant

Chanson : « La capote aux oiseaux  » SACEM ©2009
Paroles : Camille
Guitare et chant : Jean-Marie

Chanson originale : « La cage aux oiseaux » (1971)
Paroles et musique : Pierre Perret