LEUCOPÉNISATION DES ESPRITS ? : « COPAIN AU CHOCOLAT »

Après le racisme anti-blanc et anti-français, le petit Jean-François surfe à nouveau sur la vague bleu marine, s’appesantissant sur le sort des petits pains au chocolat du quatre heures confisqués pendant le ramadan, ancienne légende urbaine qui a la vie dure (je l’ai connue successivement au fil du temps avec des goûters non identifiés, puis avec des brioches, puis avec des Raider, ancien nom des Twix, pour les plus jeunes : comme quoi la connerie ne date pas d’hier) démontrant à cette occasion, une fois de plus, qu’il est prêt à tout pour quelques voix et que comme la plupart de ses semblables, l’ignorance est la première source des remugles nauséabonds qu’il se plait à disperser dans le sens du vent.
Le mot n’existant pas, je l’ai inventé, c’est tellement pratique : en vérité, je vous le dis, la leucopénisation des esprits est en marche…

Tous les matins Copé volait
Son p’tit pain au chocolat
À la Marine qu’il copiait
Quand elle ne regardait pas
Et pourtant elle était celle
Qui aux pieds de la Pucelle
À chaque premier mai
Reprenait la relève
D’un papa vieillissant
À la tête de sa clique
Reprenant la boutique
Défendant l’Occident
L’était raciste voilà tout
Mais il ne le savait pas
Lui qui venait d’on ne sait où
Mais lui en avait le droit
Il ne voyait pas que ces ficelles
Le menaient bas, qu’elles décèlent
Qu’il ne sait rien de
Ce dont il parle, peuchère
Un peu comme Sarko
Ignorant comme tout sectaire
Que pour Ramadan faire
Être un adulte, il faut
Dans sa propriété douillette
Loin des ghettos, des kasbahs
Que voulez-vous qu’il ait en tête
C’est bien normal qu’il meldoie
Ramadan, la fête est belle
Musulmans en ribambelle
Mais les enfants dispensés
Délaissent les brioches
Les pains au chocolat
Préférant de loin, ces mioches
Au goûter dans leurs poches
Makrouds ou baklavas
Et pourtant la vie est belle
Pour tous ceux qui la voient telle
Et dans notre France
Pour vivre heureux ensemble
Il suffit de si peu
De bien nettoyer ses lunettes
Et enlever peut-être
La merde dans ses yeux

Chanson : «Copain au chocolat» Sacem © 2012
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : «Le petit pain au chocolat» (1969)
Paroles: Pierre Delanoë
Musique et paroles originales: Del Turco, Bigazzi

Création et réalisation : Jean-Marie Quesnel/Camille Gomès, chansonniers

COPÉ REQUIN MARAUDE À MARINELAND

En ces temps où l’UMP recherche pour la montre « l’unité dans la diversité » qu’il raillait chez les socialistes, Jean-François Copé ne se cache plus : il est prêt à tout.
Ne pouvant guère engranger de soutien à sa gauche, il ouvre sans complexes la porte aux idées les plus extrêmes d’une droite qui ne l’est pas moins, au risque de discréditer encore davantage son camp au seul profit de ses ambitions personnelles, clivant et opposant une fois de plus les populations.

Marineland
C’est là que j’entends livrer bataille
Moi le plus ambitieux des poissecailles
Je suis un Copé requin
Sur l’anti-blanc, l’anti-français
Copine Marine, je te copierai
Et sans que ça se sache
Tant j’opérerai en douceur
Moi, vois-tu, Copé requin
Je veux voler tes électeurs
Copé requin Copé secours
Copé requin Copé recours
Copé requin Copé secours
Copé requin Copé recours
L’UMP
Au milieu des thons et des loups-bars
Je maraude tel un épaulard
Je suis un Copé requin
Sur l’anti-blanc, l’anti-français
Copine Marine, je te copierai
Et sans que ça se sache
Tant j’opérerai en douceur
Moi, vois-tu, Copé requin
Je veux voler tes électeurs
Copé requin Copé secours
Copé requin Copé recours
Copé requin Copé secours
Copé requin Copé recours
Même Sarko
Ne m’empêchera pas d’être vainqueur
Même s’il revient nager tout à l’heure
Je suis un Copé requin
Sur l’anti-blanc, l’anti-français
Copine Marine, je te copierai
Et sans que ça se sache
Tant j’opérerai en douceur
Moi, vois-tu, Copé requin
Je veux voler tes électeurs
Copé requin Copé secours
Copé requin Copé recours
Copé requin Copé secours
Copé requin Copé recours

Chanson : «Copé requin» Sacem © 2012
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : «Bébé requin» (1967)
Paroles: Serge Gainsbourg
Musique: Joe Dassin

Création et réalisation : Jean-Marie Quesnel/Camille Gomès, chansonniers