L’ÉLYSÉE S’ENLISAIT ET LE PEN PEINAIT… AH, CES AMOUREUX : DEUX PEINÉS !

Nous avons placé une caméra dans la classe politique…
« – Quand on est nul (comme Sarkozy le dit de Hollande) et qu’on a des points de retard (bien trop, définitivement) au bachot, que fait-on ? Élèves Le Pen et Sarkozy, au rapport !
– (en chœur) Ben, on envoie tout sur l’option, Ducon !
– Et quelle option ?
– Ben, sur les melons, Ducon ! (en chœur toujours) »

Prenez-en de la graine !

Depuis Montauban et Toulouse
Front national et UMP
Les deux candidats de la « loose »
Nous ressortent leur mélopée
On ne parle plus de chômage,
De pouvoir d’achat, de bilan
À la raison,
Ils ont substitué la rage
Pour faire élire un président
Où sont passées les infos
Au vrai débat essentielles ?
Où sont passées les infos
Loin de Marine et Sarko ?
Des vrais sujets, il faut débattre
Pouvoir comparer les projets
Et non dans une boue brunâtre
Tous se complaire et s’ébrouer
Certains auraient tout à y perdre
Si d’autres espèrent y gagner
Nous les pauv’ cons
Les gens sans visage et sans âge
Faudrait qu’on commence à crier
Où sont passées les infos
Au vrai débat essentielles ?
Où sont passées les infos
Loin de Marine et Sarko ?
On peut comprendre que Marine
Joue la surenchère, il est vrai
Car sûrement elle hallucine
Devant tant de Copé-collé
Mêmes idées et mêmes thèmes
Sans un merci, sans un bouquet
De Sarkozy, sans même le moindre « Je t’aime »
Quand dans son pré, s’en vient brouter
On a besoin des infos
Au vrai débat essentielles
On a besoin des infos
Non de ces polichinelles
La la la la la la la
La la la la la la la la
la la la la la la la
La la la la la la la

Chanson : « Loin de Marine et Sarko » SACEM ©2012
Paroles : Camille
Interprétation: Jean-Marie

Chanson originale : « L’incendie à Rio » (1966)
Paroles : Maurice Tézé
Compositeur : Gérard Gustin

Création et réalisation : Jean-Marie Quesnel/Camille Gomès, chansonniers

Crédits image : http://www.archive-
host.com/files/1523585/4e672b95c889adfa81edbc6a9b6007dd5ef6
80ac/CREDITS_IMAGES_LOIN_DE_MARINE_ET_SARKO.odt

MONTAUBAN-TOULOUSE : UNE CAMPAGNE « DISTRAITE » PAR SARKHOUDINI…

En dialectique, on appelle cela un écran de fumée, ou la technique du hareng fumé, chère à Normand Baillargeon.
Selon à qui l’on s’adresse : « Des fois, ça marche ! Des fois, ça marche pas ! » remarquait un de nos plus grands philosophes contemporains… Garcimore.
Quand des réponses responsables et dignes sont objectivement impossibles à fournir, supprimons ou détournons les questions !
Quand la « magie » ne peut plus opérer, détournons l’attention !
Un grand pro, ce Sarkhoudini ! Et vous n’avez rien vu, une fois de plus !

Montauban, Toulouse, hommes et enfants tombés
D’horreur, les Français en sont restés bouche bée
Consternation, consternation
Pendant quelques heures, le barnum s’est arrêté
Voulant faire croire à un poil de dignité
Simulation, simulation
Il faut bien le dire, cela n’a pas duré
Sur ce sol glissant, certains vont s’aventurer
Détestation, détestation
De ces xénophobes et racistes de quartier
Oublieux souvent d’où leurs grands-parents vivaient
Autres nations, autres nations
Las
Des arguments bas
De « Marine est là »
Ou de Nicolas
Du bilan, du coup, on ne va plus en parler
Seulement islam, étrangers, sécurité
Fascination, fascination
Le sort des petits, des sans-grade est oublié
Vaincre l’islamisme est une priorité
C’est l’obsession, c’est l’obsession
Première, on entend « Nous » venant de l’Élysée
Le président découvrirait-il les Français
Stupéfaction, stupéfaction
Ou bien voudrait-il dans les sondages monter
Donnant à l’affaire cette publicité
Récupération, récupération
Ah, on ne te suit pas sur ce terrain-là
Navré, Nicolas
Tu nous as trop bercé
Nous as trop berné
Et là… tu peux te gratter

Chanson : « Consternation » SACEM ©2012
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : « Svalutation » (1976)
Auteurs : Santercole – Adriano Celentano – Pallavicini –
Beretta

Création et réalisation : Jean-Marie Quesnel/Camille Gomès, chansonniers

Crédits images : http://www.archive-
host.com/files/1519565/4e672b95c889adfa81edbc6a9b6007dd5
ef680ac/CREDITS_IMAGES_CONSTERNATION.odt

FAUT-IL MOURIR POUR KABOUL ? (  » CETTE GUERRE EN AFGHANISTAN  » )

Cruchot s’en va-t-en guerre,
Kaboulon, Kaboulon, Kaboul-haine
Cruchot s’en va-t-en guerre,
Dieu sait quand partira…

Prions donc pour que cela soit tout de suite et non trois semaines avant le premier tour de la présidentielle.

Je ne chercherai pas d’histoires
À ces belliqueux de tous poils
Qui voulaient entrer dans l’Histoire
En disant combattre le Mal
Je ne suis en rien le compère
Des talibans, du Pakistan
Mais un conflit me désespère
Cette guerr’ en Afghanistan
Je n’ai jamais dit que la France
N’avait aucune obligation
Parfois de gérer dans l’urgence
Une aide à certaines nations
Mais le gouvernement préfère
Aider régimes plus que gens
Et ce conflit me désespère
Cette guerr’ en Afghanistan
Je ne sais pourquoi l’on décide
D’envoyer nos pauvres troufions
À Goliath servir de David
Sans que de fronde il soit question
Auraient-ils déjà fait la guerre
Les ministres, le président
Pas ce conflit qui m’ désespère
Cette guerr’ en Afghanistan
Leurs biographies sont muettes
Question service national
Et j’ai beau parcourir le net
Cela me mine le moral
Mes recherches n’avancent guère
Ils ont dû le faire pourtant
Pas le conflit qui m’ désespère
Cette guerr’ en Afghanistan
Mon but n’est pas créer dommage
À nos puissants, non, fichtre, non
Mais simplement de rendre hommage
À ceux qui meurent en leur nom,
J’aimerais savoir si ces pères
Enverraient leurs propres enfants
Dans ce conflit qui m’ désespère
Cette guerr’ en Afghanistan
Je n’ai pour ma part aucun doute
Sur ce qu’en pensent les Français
Ce d’autant plus que la déroute
Militaire était annoncée
Sortons donc de cette galère
Que diable y faisions-nous vraiment
Dans ce conflit qui m’ désespère
Cette guerr’ en Afghanistan

Chanson : « Cette guerre en Afghanistan » SACEM ©2011
Paroles : Camille
Guitares et interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : « La guerre de 14-18 » (1966)
Paroles et musique : Georges Brasse