L’HEURE DE LA SORTIE , C’EST L’MEILLEUR MOMENT DE L’ANNÉE

« Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux ! » chante le chœur impatient des perruches, des actionnaires, des parents en plein surmenage scolaire et des célibataires en mal d’amour qui attendent depuis trop longtemps à leur goût le moment où leur petit oiseau va sortir.
Certes, mais les incohérences, voire les contradictions flagrantes des propos économico-politico-médicaux ouïs ces derniers temps inciteraient plutôt au « non, pas encore, faut voir, attendons, prudence… »
« Y en a qui ont essayé… y z’ont eu des problèmes… c’est vous qui voyez… »

Quand allons-nous déconfiner
Déconfiner, déconfiner
Quand allons-nous déconfiner
Président adoré ?

Nous ferons ça un jour prochain,
Un jour prochain, un jour prochain
Nous ferons ça un jour prochain,
Bibi gère le machin.

On a en marre du Corona
Du Corona, du Corona
On a en marre du Corona
Donnez-nous au moins l’ mois

On déconfin’ra le onze mai
Oui, le onze mai, oui le onze mai
On déconfin’ra le onze mai
Ça, je vous le promets

Pourriez-vous en dire un peu plus,
Dire un peu plus, dire un peu plus,
Pourriez-vous en dire un peu plus
Sur ce maudit virus ?

On l’appelle le faiseur de l’angoisse
Ce surnom il l’a conquis
En devenant plus grave que le SRAS
Il est vicieux car inédit.
Dans les postillons, il se planque
Ou se transmet par les humeurs
Donc puisque les masques nous manquent,
Déconfinement, c’ n’est pas l’heure
Mais ça pourra venir dans l’avenir
Tout ça dépend de vous
Mais c’est risqué, je l’avoue

Et maintenant qu’c’est entériné
Entériné, entériné
Et maintenant qu’c’est entériné
Dois-je déconfiner ?

Nous ne sommes plus tellement pressées,
Tellement pressées, tellement pressées,
Nous ne sommes plus tellement pressées
D’être déconfinées.

Nous ferons ça une autre année,
Une autre année, une autre année,
Nous ferons ça une autre année
Ou peut-être jamais

Chanson : « Quand allons nous déconfiner ? » SACEM ©2020
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : « Quand allons-nous nous nous marier » (1944)
Paroles et musique : Georges Ulmer

Création et réalisation : Jean-Marie Quesnel/Camille Gomès, chansonniers

Après la trêve des confineurs

En période de crise majeure, et plus encore en état de guerre mondiale sanitaire, il est décent, de bon ton, voire nécessaire à une démocratie de mettre en sourdine les querelles politico-politiciennes et de jouer tous ensemble la « carte de l’Union sacrée ».

Mais comme il n’est pas forcément dit sur celle du Tendre, le consensus hélas ne saurait durer. On commence donc à entendre, là, dans les campagnes, les premiers croassements d’oiseaux de mauvais augure encore masqués, pressés d’en finir avec le confinement et de recommencer à en découdre à visage découvert.

On aiguise les couteaux, on désigne les premiers boucs émissaires, on s’assure d’avoir assez de cartouches, en attendant la réouverture de la chasse, l’arme au pied, et les tristes hérauts d’armes chasseront des médias les authentiques héros du terrain des combats.

Est-ce que ce monde est sérieux ?

Quand ce sinistre virus sera r’parti
Les couteaux, les bons vieux colts seront d’ sortie
À la chambre des députés et au Sénat
Règlements de comptes à O.K. Corona
Un par un, retentiront les flingots
Mieux qu’ la saint Valentin à Chicago
Ce sera le réveil de tous les partis
D’ la pitié, y en a pas à Covid-City

Sur certains baudets, on criera haro ! Haro !
Bingue, Bongue ! Bingue, bongue !
Chauds, chauds, les marrons chauds
Chacun des ténors va nous faire son show, l’ sang chaud
Du centre à la droite, gauchos ou bien fachos
Qui dans deux ans touchera l’ magot ?
C’est celui qui s’ ra l’ plus démago !

Quand ce sinistre virus sera r’parti
Les couteaux, les bons vieux colts seront d’ sortie
À la chambre des députés et au Sénat
Règlements de comptes à O.K. Corona
Un par un, retentiront les flingots
Mieux qu’ la saint Valentin à Chicago
Ce sera le réveil de tous les partis
D’ la pitié, y en a pas à Covid-City

Chanson : « Après la trêve des confineurs » SACEM ©2020
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : « Dans les plaines du Far West » (1945)
Paroles et musique : Charles Humel, Maurice Vandair

Création et réalisation :  Jean-Marie Quesnel/Camille Gomès, chansonniers

 

 

CONFINÉS, PAS CONS FINIS !

 

Le confinement rendrait-il certains fous ?
Des rumeurs grotesques sont relayées via les réseaux sociaux, voire certains médias, par des gens incultes ou y ayant un intérêt politique à court terme, sans que les faits et la science n’y soient convoqués.

Pour un qui garde la tête froide, combien d’esprits comploteurs, voyant de noires machinations là où leurs fantasmes tournent le regard, vecteurs idéaux des peurs et des rumeurs dans un monde déjà inquiet, tendant à perdre ses repères ?
Restons des confinés sans devenir des cons finis.

LE COMPLOTEUR

Lui qui ne comprend pas grand chose
Qui devrait garder bouche close
Monsieur dès sa première toux
Cherche des coupables partout
(La connerie /C’est pour la vie)
Suivant l’avis du con qui passe
Qui vocifère et qui menace
Lui qui a l’esprit d’un bulot
Il ne voit partout que complot

REFRAIN:
Mon Dieu, quel malheur
Mon Dieu, quel malheur
D’avoir un esprit qui yoyote
Mon Dieu, quel malheur!
Mon Dieu, quel malheur!
D’avoir un esprit comploteur
(La connerie /C’est pour la vie)

Les faits les plus élémentaires
Cela ne l’intéresse guère
Adepte du prêt-à-beugler
Monsieur est un peu soupe-au-lait
(La connerie /C’est pour la vie)
Dès lors qu’il ignore les causes
Sur les JT, il s’en repose
Prêt à suivre le premier gland
Qui lui dira ce qu’il attend

REFRAIN
Mon Dieu, quel malheur
Mon Dieu, quel malheur
D’avoir un esprit qui yoyote
Mon Dieu, quel malheur!
Mon Dieu, quel malheur!
D’avoir un esprit comploteur
(La connerie /C’est pour la vie)

Chinois, musulmans, terroristes
Cent mètres de long fait sa liste
Pangolins et chauves-souris
CIA, labos ou Syrie
(La connerie /C’est pour la vie)
Dans sa quête des responsables
Il partagerait l’impensable
Sans jamais vérification
L’important, sa satisfaction

REFRAIN
Mon Dieu, quel malheur
Mon Dieu, quel malheur
D’avoir un esprit qui yoyote
Mon Dieu, quel malheur!
Mon Dieu, quel malheur!
D’avoir un esprit comploteur
(La connerie /C’est pour la vie)

Où qu’il se tienne ou bien qu’il aille
Le moindre ragot quoi qu’il vaille
Dans tous les réseaux, il l’insère
Le pire, c’est qu’il est sincère
(La connerie /C’est pour la vie)
Il pense qu’il nous rend service
En dénonçant crimes et vices
Il ne fait hélas qu’ajouter
Au doute, à l’insécurité

Mon Dieu, quel malheur
Mon Dieu, quel malheur
D’avoir un esprit qui yoyote
Mon Dieu, quel malheur!
Mon Dieu, quel malheur!
D’avoir un esprit comploteur

(La connerie /C’est pour la vie)

Chanson : « Le comploteur » SACEM © 2020
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie
Chanson originale : « Le bricoleur » (1952)
Paroles et musique : Georges Brassens
Création et réalisation :  Jean-Marie Quesnel/Camille Gomès, chansonniers

PAR PEUR DU COVID

Si comme le disait Clemenceau : « La guerre ! C’est une chose trop grave pour être confiée à des militaires », celle que nous devons tous faire à la propagation du covid-19 dépend essentiellement de nous, par une attitude citoyenne et nos gestes quotidiens.
Les professionnels de santé sont au front, admirables de courage et d’efforts, luttant contre la maladie et la mort, souvent loin des conditions idéales : du grand professeur de médecine à celui qui par son travail de nettoyage assure l’hygiène des locaux, de l’interne à l’infirmière, de l’ambulancier aux volontaires, tous autant indispensables.
D’autres travaillent également pour nous fournir les denrées ou services dont nul ne peut se passer : qu’ils en soient remerciés.
Mais nous avons, nous aussi, un rôle important à jouer : rester chez nous, faire en sorte de protéger notre vie et celle des autres.
Le général de Gaulle aurait pu dire lors d’un voyage : « Viva la vida ! »
À nous tous de lui répondre : « Je vous ai compris ! »

PAR PEUR DU COVID

Je me souviens du triste quotidien
Quand j’étais seul à la maison
Je me souviens de mon moral de chien
Tant je me sentais en prison
Le temps, le temps me paraissait si long
Tant était vide la maison
Je ne voyais plus passer les saisons
Et je tremblais pour ma raison.

Moi par peur du covid, dans ma chambre vide, j’ai passé des jours seul confiné
Oubliant la vie toujours aussi belle et qui m’interpelle : « Ce n’est pas fini ».

Moi par peur du covid, dans ma chambre vide, j’ai passé des nuits à m’inquiéter
De ces gens qui passent comme des menaces
Au cas où ils sonnent, je n’attends personne.

Je me souviens d’un nouveau quotidien
Toujours tout seul à la maison
Je ne vous dis pas que tout allait bien
Mais faut se faire une raison
Le temps de lire enfin nous est permis
Les livres reçus en décembre
Le net nous fait retrouver des amis
Nul besoin de faire antichambre.

Moi dans ma maison vide, moins peur du covid, je passe mon temps à l’éviter
Cette pandémie, un jour bien finie et qui nous rappelle que la vie est belle.

Moi dans ma maison vide, dans la chambre vide, je passe mon temps à écouter
Les oiseaux qui passent, pigeons et rapaces
Tant pis si ça sonne, je n’attends personne.

Moi par peur du covid, dans ma chambre vide, j’ai passé des jours seul confiné
Oubliant la vie toujours aussi belle et qui m’interpelle : « Ce n’est pas fini ».

Moi, moi, moi, moi
De la vie avide, contre le covid, je passe ma vie à espérer
Qu’enfin cela passe, finies les menaces
J’attends que ça sonne, j’attends que ça sonne

Chanson : « Par peur du Covid » SACEM ©2020
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie
Chanson originale : « Dans la maison vide » (1969)
Paroles de Jean-loup DABADIE Musique de Paul DE SENNEVILLE, Gilbert AUTEVE

Création et réalisation :
Jean-Marie Quesnel/Camille Gomès, chansonniers

CORONAVIDA !

Si comme le disait Clemenceau : « La guerre ! C’est une chose trop grave pour être confiée à des militaires », celle que nous devons tous faire à la propagation du covid-19 dépend essentiellement de nous, par une attitude citoyenne et nos gestes quotidiens.
Les professionnels de santé sont au front, admirables de courage et d’efforts, luttant contre la maladie et la mort, souvent loin des conditions idéales : du grand professeur de médecine à celui qui par son travail de nettoyage assure l’hygiène des locaux, de l’interne à l’infirmière, de l’ambulancier aux volontaires, tous autant indispensables.

D’autres travaillent également pour nous fournir les denrées ou services dont nul ne peut se passer : qu’ils en soient remerciés.
Mais nous avons, nous aussi, un rôle important à jouer : rester chez nous, faire en sorte de protéger notre vie et celle des autres.

Le général de Gaulle aurait pu dire lors d’un voyage : « Viva la vida ! »
A nous tous de lui, répondre « Je vous ai compris »

T’es pas masqué

Mais t’es inconscient, mais t’es inconscient, Ohé, Ohé (4x)

Pascal, t’es pas masqué, ohé, ohé !
Défense, défense, défense, c’est trop risqué
Tu ne peux pas
T’en passer, ohé, ohé
Sans clamser, clamser, clamser, clamser, clamser

Pascal, t’es pas masqué, ohé, ohé !
Défense, défense, défense, c’est trop risqué
Tu ne peux pas
T’en passer, ohé, ohé
Sans clamser, clamser, clamser, clamser, clamser

Si t’es pas masqué
On te taill’ra un posthume
(L’Corona)
(Pass’ra par là)
Car ce virus-là
Ce n’est pas un petit rhume
Fais pas l’con (Fais pas l’con)
Fais attention (Fais attention)
Aujourd’hui,
Mêm’ si ça te déplaît, déplaît
Faut rester, faut rester, faut rester au logis
Ça vaut le coup,
Mêm’ si ça te déplaît, déplaît
Aujourd’hui, (aujourd’hui) pense à la vie (pense à la vie)X2

Pascal, t’es pas masqué, ohé, ohé !
Défense, défense, défense, c’est trop risqué
Tu ne peux pas
T’en passer, ohé, ohé
Sans clamser, clamser, clamser, clamser, clamser

C’est l’occasion rêvée
De tester ses partenaires
Seuls à deux (Seuls à deux)
En amoureux (En amoureux)
On peut se passer
Enfin de nos belles-mères
Des voisines (Des voisines)
Des tantines (Des tantines)
Aujourd’hui
Mêm’ si ça te déplaît, déplaît
Faut rester, faut rester, faut rester au logis
Ça vaut le coup,
Mêm’ si ça te déplaît, déplaît
Aujourd’hui, (aujourd’hui) pense à la vie (pense à la vie)X2

Pascal, t’es pas masqué, ohé, ohé !
Défense, défense, défense, c’est trop risqué
Tu ne peux pas
T’en passer, ohé, ohé
Sans clamser, clamser, clamser, clamser, clamser

Chloroquin’ (Chloroquin’)
Corona (Corona)
Confin’ment (Confin’ment)
Viv’ Macron (Viv’ Macron)
Quel bazar (Quel bazar )
Lav’ tes mains (Lav’ tes mains)
Ou tu canes (Ou tu canes)
Sèche tes mains ( Sèche tes mains)

Aujourd’hui
Mêm’ si ça te déplaît, déplaît
Faut rester, faut rester, faut rester au logis
Ça vaut le coup,
Mêm’ si ça te déplaît, déplaît
Aujourd’hui, (aujourd’hui) pense à la vie (pense à la vie)X2

Pascal, t’es pas masqué, ohé, ohé !
Défense, défense, défense, c’est trop risqué
Tu ne peux pas
T’en passer, ohé, ohé
Sans clamser, clamser, clamser, clamser, clamser

Pascal, t’es pas masqué, ohé, ohé !
Défense, défense, défense, c’est trop risqué
Tu ne peux pas
T’en passer, ohé, ohé
Sans clamser, clamser, clamser, clamser, clamser

Chloroquin’ (Chloroquin’)
Corona (Corona)
Confin’ment (Confin’ment)
Viv’ Macron (Viv’ Macron)
Quel bazar (Quel bazar )
Lav’ tes mains (Lav’ tes mains)
Ou tu canes (Ou tu canes)
Sèche tes mains ( Sèche tes mains)

Fais pas l’con ( Fais pas l’con)
En confine ( En confine)
On n’oublie pas ( On n’oublie pas)

Ses mimines ( Ses mimines)

Aujourd’hui
Mêm’ si ça te déplaît, déplaît
Faut rester, faut rester, faut rester au logis
Ça vaut le coup,
Mêm’ si ça te déplaît, déplaît
Aujourd’hui, (aujourd’hui) pense à la vie (pense à la vie)X2

Pascal, t’es pas masqué, ohé, ohé !
Défense, défense, défense, c’est trop risqué
Tu ne peux pas
T’en passer, ohé, ohé
Sans clamser, clamser, clamser, clamser, clamser

Pascal, t’es pas masqué, ohé, ohé !
Défense, défense, défense, c’est trop risqué
Tu ne peux pas
T’en passer, ohé, ohé
Sans clamser, clamser, clamser, clamser, clamser

 

Chanson : « T’es pas masqué » SACEM ©2020
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : » Le bal masqué » (1984)
Paroles et musique : Daniel Vangarde, Jean Kluger

LA LIGUE, LA LIGUE… ON T’ADULE !

Dans la jungle exubérante de nos grandes métropoles bigarrées, se trouvent d’immenses volières à ciel ouvert. On y entend voler des noms d’oiseaux, des insultes, des injures et toutes sortes d’objets divers. C’est parfois bon enfant et rigolard, certes, mais trop souvent hélas sexiste, raciste, homophobe sous couvert de grossièreté franchouillarde et vulgaire. Certains pensent qu’il faut sévir en pénalisant les clubs par des amendes, des retraits de points, des fermetures de tribunes, des matchs à huis-clos ; d’autres, qu’il faut « éduquer », ce qui semble plus juste et plus intéressant pour l’avenir.
Reste une grande question : qui doit éduquer Totor ?

Qui a éduqué Totor, cet irresponsable au stade, ce butor ?
C’est pas moi, dit son poteau Ivan
L’était déjà con avant
On n’était pas seuls à crier
Pédé et oh hisse enculé
C’est toute la foule qui sifflait
C’est ça, un supporter, tu sais
On n’y voyait pas d’ mal, tu vois.
Ça fait des siècles que c’est comme ça
C’est pas moi qui l’ai entraîné, vous ne pouvez pas m’accuser !
Qui a éduqué Totor, cet irresponsable au stade, ce butor ?
C’est pas nous, dit le virage en chœur,
Z’ont commencé, les visiteurs
Chez les Hellènes vous faire aimer
Allez, une heure ils ont clamé
Vous nous cherchez, vous nous trouvez
Faudrait quand même un peu d’ respect
C’est pas nous qui avons commencé, vous ne pouvez pas nous accuser !
Qui a éduqué Totor, cet irresponsable au stade, ce butor ?
C’ n’est pas moi, dit son vieux professeur
De miracles, je n’ suis pas faiseur
Mon but premier, c’est d’enseigner
J’ n’ai pas toujours l’ temps d’éduquer
Et pour qu’un arbre pousse droit,
Il lui faut un tuteur, ma foi.
Et moi, je n’ suis pas jardinier, vous ne pouvez pas m’accuser !
Qui a éduqué Totor, cet irresponsable au stade, ce butor ?
Ce n’est pas moi, dit l’assistante sociale
Faut voir l’histoire familiale
Le père est chômeur longue durée
Ça n’a pas l’air de l’ déranger
Et faut pas compter sur sa vieille
Jamais très loin de sa bouteille
Moi qui ai tout fait pour l’aider, vous ne pouvez pas m’accuser !
Qui a éduqué Totor, cet irresponsable au stade, ce butor ?
C’est pas nous, disent les parents d’ Totor
Vous savez, notre fils, on l’adore
On a tout fait pour l’élever
Mieux qu’on nous éducationnait
Encore à l’école à seize ans
On n’est pas restés si longtemps
C’est quoi, cette histoire de pédés
C’est un homme, notre fils, un vrai
Quand le stade chante fort, qui peut dire combien il y a de Totor ?
Chanson : « Totor » SACEM ©2019
Paroles : Camille   Interprétation : Jean-Marie
Chanson originale :  » Who Killed Davey Moore  » 1963)
Paroles et musique : Bob Dylan (version française de Graeme Allwright)
Création et réalisation :  Jean-Marie Quesnel/Camille Gomès, chansonniers

LE POINT G7 AU ROCHER DE LA VIERGE

Encore un sommet envahissant, préparé par les sherpas de nos puissants… C’est maintenant Biarritz, réduit au Ritz des présidents, premiers ministres, directeurs de banques centrales et invités choisis, pendant que pas très loin, à cheval sur la frontière, se déroule un contre-sommet.
En cas de crise, la région ne portera pas le chapeau ! Libérez Basque !

C’est le sommet du G7, idée d’génie
Les puissants au pays Basque sont réunis
Et Biarritz accueillera tout le Gotha
Pour une fois, on se passera de Greta
Depuis l’temps qu’on en parle dans les journaux
Franchement, on en a déjà plein l’dos
C’est le sommet du G7, idée d’génie
Les puissants au pays Basque sont réunis
Certains vont monter sur leurs grands chevaux, ya oh !
Bingue, Bongue ! Bingue, bongue !
À qui aura l’plus beau
Chacun va montrer ses gros biscottos ya oh !
Et tant pis si ça nous coûte un tas d’fafiots
Qu’ils soient de New York, de Landernau
Ils valent tous leur poids en lingots
C’était l’ sommet du G7, idée d’génie
Les puissants au pays Basque tous réunis
Et Biarritz a accueilli tout le Gotha
Pour une fois, on avait oublié Greta
Depuis l’temps qu’en parlaient tous les journaux
Franchement, tout ça pour ça, c’est ballot
C’était l’ sommet du G7, idée d’génie
Les puissants du pays Basque sont repartis

Chanson : « Dans l’attente du G7 » SACEM ©2019
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : « Dans les plaines du Far West » (1945)
Paroles et musique : Charles Humel, Maurice Vandair

Création et réalisation :  Jean-Marie Quesnel/Camille Gomès, chansonniers

 

BANQUISE (2019)

Georges Brassens, qui adorait les chansons des autres, celles de son enfance, celles de ceux qu’il admirait ou aimait, a certainement chanté comme la France entière un des grands succès de l’année 1935 : « Tout va très bien, madame la Marquise », à l’unisson des collégiens de Ray Ventura.
En ces temps de réchauffement climatique et d’effet de serre, on aurait pu écrire : « Tout va très mal, madame la Banquise », certes… mais cela aurait quelque peu manqué de noblesse. Diantre !

Banquise, ton paysage
Me rend inquiet et furieux,
De par l’humain des dommages
Tu subis et c’est sérieux.
{2x}
Car l’homme de Mèr’ Nature
Par ses actes insensés
Change la température
Tel un apprenti-sorcier.
{2x}
L’avis des scientifiques
Décrit un futur mortel
Décor apocalyptique
Où l’eau montera au ciel.
{2x}
Peut-être que je fonds trop vite,
Répond Banquise, cependant
J’ai bien le temps, j’meurs pas de suite,
Et j’Titanique en attendant.
{2x}

Chanson : « Banquise » SACEM ©2008
Paroles: Camille
Guitare et interprétation : Jean-Marie

Chanson originale: »Marquise » (1966)
Paroles : Pierre Corneille
Paroles additionnelles : Tristan Bernard
Musique : Georges Brassens

Création et réalisation : Jean-Marie Quesnel/Camille Gomès, chansonniers
Crédits images : http://www.archive-host.com/files/1733885/4e672b95c889adfa81edbc6a9b6007dd5ef680ac/CREDITS_IMAGES_BANQUISE.odt

AU TOUQUET’S, ON FAIT LA FÊTE (« Fouquet’s »)

Des « casseurs » ont cassé le Fouquet’s, symbole pour beaucoup de la richesse, du pouvoir et de la réussite, tant il accueille régulièrement célébrités, puissants, politiques, financiers et parvenus.
Pour faire bon poids, les dégâts n’étant que peu visibles de l’extérieur, plusieurs jets malencontreux de lacrymogènes sur les célèbres tentures rouges par les forces de l’ordre y ont mis le feu, pour le plus grand bonheur des photographes et des chaînes d’information.
Le geste est lamentable, condamnable et il faut espérer que les auteurs de cet acte inqualifiable contre ce monument parisien seront identifiés, poursuivis et condamnés, quels qu’ils puissent être.
En attendant, pour certains, « la cantine est provisoirement fermée pour travaux » : pourvu qu’ils y survivent, les pauvres…

Bonjour, bonjour,
J’voulais vous inviter
Lundi au Fouquet’s
Mais j’crois qu’ c’est raté
Pour ce midi
Ça semble être en chantier,
Y a des ouvriers
En train de bosser
C’est une brasserie, un des meilleurs restaurants,
Un cadre merveilleux fait pour des gens éminents
Comme pour les, {comme pour les}
Comme pour les, {comme pour les}
Comme pour les poteaux d’Macron ou d’Sarko
Quand tu regardes les prix, c’est pas pour les prolos
Comme pour les poteaux d’Macron ou d’Sarko
Mais aujourd’hui c’est MacDo
Et haché l’tournedos, oh oh, oh oh, oh oh…
Pas de filet
La truffe c’est râpé
Foie gras oublié
Rossini joué
Jaunes gilets
Ici sont passés
Le bar de l’escadrille
A bien failli brûler
Sous la poutre brune, un pompier s’est endormi,
L’odeur de cuisine est dissipée par la suie
Comme pour les, {comme pour les}
Comme pour les, {comme pour les}
Comme pour les poteaux d’Macron ou d’Sarko
Sont tombés des poteaux, pour Koh-Lanta zéro
Comme pour les poteaux d’Macron ou d’Sarko
Y a pas mal de prétentieux
Tout prêts pour les Euros, oh oh, oh oh, oh oh…
Tou, tou, tou, {Baoum}
Tou, tou, tou, {Baoum}
Tou, tou, tou, {Baoum}
Ça s’ra ouvert mardi ?
C’est une brasserie, un des meilleurs restaurants,
Un cadre merveilleux fait pour des gens éminents
Comme pour les, {comme pour les}
Comme pour les, {comme pour les}
Comme pour les, {comme pour les}
Comme pour les poteaux d’Macron ou d’Sarko
Quand tu regardes les prix, c’est pas pour les prolos
Comme pour les poteaux d’Macron ou d’Sarko
Mais aujourd’hui c’est MacDo et haché l’tournedos
Comme pour les poteaux d’Macron ou d’Sarko
Sont tombés des poteaux, pour Koh-Lanta zéro
Comme pour les poteaux d’Macron ou d’Sarko
La la la la la la la la la la la la la la…oh oh oh….
Vivent les patates à l’eau !

Chanson : « Fouquet’s » SACEM ©2019
Paroles : Camille
Interprétation : Jean-Marie

Chanson originale : « Vive le douanier Rousseau » (1983)
Paroles et musique : Daniel Vangarde

Création et réalisation : Jean-Marie Quesnel/Camille Gomès, chansonniers